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∞ La maman turque qui cuisine tous les jours des boreks et des bons plats pour ses enfants et son mari, parfois aussi pour les grands-parents et les voisins.
∞ Les hommes se dirigeants vers la mosquée chaque vendredi pour la prière, quelques minutes avant que le chant des muezzins inonde les ruelles à l’heure du midi..
∞ Le cri des enfants dans les parcs à chaque coins de rues qui se chamaillent, qui jouent à la balle au prisonnier et aux billes.
∞ Les couleurs des fruits frais du marché, proposés par des marchands à la voix fortes, criant des slogans pour vous convaincre que leurs tomates sont plus goutteuses que celles du marchant voisin.
∞ L’odeur des simits et des pogaca (pâtisseries salés) qui embaument les rues des quartiers d’affaires d’Istanbul le matin. Une discussion avec le boulanger. L’odeur de thé chaud dans les narines. Les pogaca emballés dans du papier. Vous qui vous rendez compte que finalement, vous n’avez pas de monnaie. Le boulanger qui vous offre des pâtisseries salées et qui vous dit “Canin sagolsun abla” (qui signifie “ne t’inquiète pas, c’est moi qui régal”..).
∞ Le papa qui dispute son enfa
nt pour sa note de 2 sur 5 en histoire. Les pleurs de l’enfant congédié dans sa chambre et privé de tous ses jeux. Le regard du papa plein d’inquiétude quant à l’avenir de son petit, la compassion de la maman qui s’infiltre dans la chambre pour consoler son petit et lui donner des fruits pelés et coupés en morceaux en guise de consolation.
∞ En parlant de maman, l’odeur des mamans et grands-mères du village, n’ayant jamais appliqué de maquillage sur leur peau marquées par l’âge, mais toujours aussi douces que celles des bébés.
∞ Les enfants de 14 ans et plus, devenus grands avant l’âge, apprenant déjà un métier auprès des commerçants que ce soit les coiffeurs, les boulangers, les restaurants, les couturiers, les plombiers, les déménageurs, les menuisiers, les massons etc.
∞ Les portraits du père fondateur de la Turquie ainsi que le drapeau turc, accrochés dans les commerces, les écoles, les bureaux, les restaurants, sur les fenêtres de la plupart des appartements. Les drapeaux des équipes de football préférées (Galatasaray, Fenerbahce, Besiktas, Trabzonspor,..) suspendus aux quatre coins de la ville et aux vitres arrières des voitures.
On pourrait dire que les turcs sont des bons vivants, qu’ils aiment se poser devant la maison pour boire le thé avec les voisins, qu’ils aiment recevoir à la maison autour d’une grande table toutes les semaines, qu’ils aiment aider leur prochain, étranger ou local, lorsqu’ils ont un pépin, qu’ils sont à la fois très joyeux, mais aussi très nerveux, que les valeurs de la famille comptent plus pour eux que pour quiconque
Il faut le voir pour le croire, le peuple turc est un peuple unique, qu’il faut absolument côtoyer lors d’une visite en Turquie, pour ressentir la vraie Turquie.
Note: Ce blog transmet beaucoup d’Istanbul, pour vous aider à vous y retrouver, vous donner des astuces et bons plans. Cependant, j’essaie aussi de partager avec vous beaucoup de la Turquie. Via l’email disponible pour vous ([email protected]) ou la page Facebook du blog, n’hésitez-pas à partager vos expériences en Turquie, dans les villes autres qu’Istanbul ou même dans les villages.
Voulez-vous partager avec nous ce qui est pour vous LA vraie Turquie? Les commentaires sont libres, rien que pour vous…!
5 commentaires
Très bel article et très chouette vidéo ! De la Turquie, je ne connais qu'Istanbul mais j'aimerais beaucoup un jour découvrir le pays, qui a l'air si riche !
Merci pour ce partage de vidéo ! j'ai été scotchée également, limite les larmes aux yeux ! Et j'adore ton article, avec tes descriptions de ces ptites choses qui nous font aimer la Turquie et ses habitants ! ça me donne envie d'aller explorer d'autres endroits de ce beau pays ! bises Pelin !
Ce commentaire a été supprimé par l’auteur.
J'aime bien cet article….étant tunisien…je trouve que la description du pays sur cet article pourrait s'apparenter (ou presque) à celle de la Tunisie…
La Turquie est magnifique..un endroit magique…en m'y rendant..je ne me sens jamais étranger…merci Pelmaaa
Bonjour Pelmaaa
Je viens de découvrir votre blog… et une grande nostalgie m'a tout à coup envahit aux souvenirs de ce merveilleux pays, de ses gens. J'y ai vécu et y ai travaillé durant deux voyages, à quelques années d'intervalle, il y a de cela une trentaine d'années. J’en ai ramené beaucoup de photos N&B, des souvenirs olfactifs des étales d’épices du bazar d’Istanbul, des concerts de musique soufie, d’un ami d’Eskişehir et d’autres de Cappadoce.
Votre bloc est sans prétention, parfois plein d’erreurs ou d’inexactitudes ou de retenue (peut être pour ne pas fâcher), mais on sent votre sincérité, la recherche loyale de vos racines, votre plaisir d’y habiter, d’y respirer, d’y aimer… et ça fait du bien.
Une petite suggestion, pour le plaisir, l’humour, la gratuité : mettre en ligne régulièrement les histoires d’un personnage mythique (il en rirait…)), né et mort dans cette terre à ce que l’on dit : Nasr Eddin Hodja
Voici une histoire de Nasr Eddin Hodja :
Les habitants d'Akşehir ont besoin d'un sage pour leur apprendre le monde. Ils vont chercher Nasr Eddin et l'amènent en place publique.
« Que voulez-vous que je vous apprenne que vous ne savez pas ?
─ Tout !
─ Je n'ai rien à faire avec de tels ignorants. »
Et Nasr Eddin s'en va. Les dignitaires réfléchissent et demandent aux habitants de répondre au grand sage, mais cette fois sans le froisser. Ceux-ci vont à nouveau rechercher Nasr Eddin qui demande :
« Que voulez-vous que je vous apprenne que vous ne savez pas ?
─ Rien !
─ Alors si vous savez tout, je m'en vais. »
Et Nasr Eddin s'en va, énervé. Les dignitaires réfléchissent de nouveau et demandent cette fois-ci au peuple un peu plus de compréhension avec une telle sagesse. Ils vont retrouver Nasr Eddin et le ramènent en ville.
« Que voulez-vous que je vous apprenne que vous ne savez pas ? »
Une moitié crie :
« Rien ! »
Et l'autre moitié :
« Tout ! »
Alors Nasr Eddin excédé, dit :
« Hé bien, que ceux qui savent apprennent à ceux qui ne savent pas. »
Merci Pelmaaa pour ce bon moment.
Robert Pimenta