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Début Juillet 2012 – Second entretien téléphonique, j’étais déjà dans le pays d’accueil, en train de passer des entretiens avec d’autres entreprise, que le CEO de l’entreprise XY me demande d’aller voir l’entreprise au sein d’accueil de laquelle j’allais “peut-être” bosser. Super confiante, je me disais qu’il fallait que je donne tout lors de cette visite.
Petit flashback.
Années 2010/2011 – Je rêve déjà de m’expatrier. Dans quel pays? Pour y faire quoi? Mes pistes se clarifient avec le temps.
Juin 2012 – Premier entretien avec le CEO de l’entreprise X. Une bonne poignée de main, des réponses précises à des questions conventionnelles, quelques rires, de nombreux échanges professionnels. Et me voilà sortie de mon premier entretien pour un vrai job, un VIE à Istanbul (pour ceux qui veulent des explications sur le VIE c’est pas là).
La séparation avec les bancs de l’école n’a pas été sans quelques frayeurs. “Vais-je être à la hauteur des postes du marché? Vais-je trouver l’entreprise qui saura me passionner dans son domaine? Vais-je assumer le lourd choix de l’expatriation à un si jeune âge (23 ans)?”
A la sortie de cet entretien, la seule chose à laquelle je pensais, c’était: “Ce job, c’est une bénédiction, le job parfait pour toi, le salaire est bon, les tâches sont dignes de 4 ans d’expérience, IL FAUT QUE TU-T-Y ACCROCHES!”
Début Juillet 2012 – Second entretien téléphonique, j’étais déjà dans le pays d’accueil, en train de passer des entretiens avec d’autres entreprise, que le CEO de l’entreprise XY me demande d’aller voir l’entreprise au sein d’accueil de laquelle j’allais “peut-être” bosser. Super confiante, je me disais qu’il fallait que je donne tout lors de cette visite.
Fin Juillet 2012 – Dernier entretien téléphonique avec l’entreprise. Le CEO m’appelle alors que je suis au volant dans un trafic de dingue au centre d’Istanbul. Sans réfléchir, je mets mon oreillette dans l’oreille. Le CEO me redemande si je suis toujours intéressée. Moi intérieurement: OUIIII. Moi au téléphone: Et bien écoutez je suis toujours intéressée effectivement. Il me dit que je suis prise. Youpiii.
Août 2012 – Trouver un appartement, m’installer, faire toutes les démarches administratives dans le pays d’accueil. Cela n’a pas été facile. S’installer dans un nouveau pays demande beaucoup d’information et de recherches personnelles.
Septembre 2012 – Retour en France pour quelques démarches administratives dues au VIE en partenariat avec UBIFRANCE. J’ai eu l’occasion de faire vraiment mes valises et de dire au revoir à tous mes proches.
Début Octobre 2012 – Début de mon contrat d’1 an en tant que VIE dans l’entreprise X à Istanbul, en Turquie. Découverte d’un nouveau domaine, et d’un nouveau métier. J’ai des débuts difficiles, il faut que je m’adapte, que j’apprenne beaucoup de chose en très peu de temps, mon prédécesseur étant parti le 30 sept. Je m’immerge. J’emmagasine. Je fais beaucoup, beaucoup de rencontre. Et surtout, j’apprends de nouvelles méthodes de travail, quelque peu atypiques.
Bilan après 3 mois – Pour commencer, je dirais que je me sens bien. Pas beaucoup de difficultés d’adaptation au pays, pas de problèmes relationnels avec mes nouveaux collègues, pas de problème de santé (à part quelques mésaventures) et pourtant, il y a quelque chose qui cloche.
Istanbul est une ville pleine de surprise. Un peu comme Paris, on ne s’ennuie jamais. On a beau vouloir se reposer, impossible! Toujours une activité alléchante, une expo en exclu, un festival à ne pas rater, une place de concert pas chère et des rues magnifiques s’offrent à vous. Sans parler des virées sur le Bosphore qui sont juste impressionnantes.
Cependant, je ressens un manque. Je pense que cela vient du fait que mon travail ne se passe pas comme je l’avais prévu. Le marché est immense, les consommateurs sont nombreux … mais mystérieux. Se trouver une place dans le domaine dans lequel je suis est un exploit et les interlocuteurs sont peu professionnels. Pour un poste comme le mien (chef de projet marketing pays), la difficulté réside dans le fait de se démarquer. La compréhension des processus est longue alors que le marché évolue très rapidement.
D’autre part, je ne sais pas si c’est parce que nous sommes en hiver, mais je déprime un peu. Heureusement qu’il y a chéri pour me remonter le moral. Mais l’hiver, la neige tout ca, ca va un moment. Mais moi, je suis une fille du soleil!
Aussi, maintenant que je suis officiellement expatriée, j’ai encore envie de bouger. C’est normal? J’ai envie de voyager, d’aller ailleurs, comme si j’avais acquis le pays où je suis, et que maintenant, je devais passer à un autre. Bizarre comme sensation.
Aussi, maintenant que je suis officiellement expatriée, j’ai encore envie de bouger. C’est normal? J’ai envie de voyager, d’aller ailleurs, comme si j’avais acquis le pays où je suis, et que maintenant, je devais passer à un autre. Bizarre comme sensation.
En revanche, je ne dénierais pas que le système de VIE est vraiment exceptionnel. Des conditions très confortables, un salaire très suffisant et une prise en charge à la hauteur de mes attentes.
En espérant que les beaux jours pointent leur nez et qu’ils me redonnent le sourire, je continue mon aventure dans les souterrains d’Istanbul.
Si vous désirez plus d’infos sur les VIE ou l’expatriation, n’hésitez pas à me contacter, ca me fera chaud au coeur. 😉
Bises à tous d’Istanbul!
6 commentaires
Et justement en parlant de ton chéri, il est parti dans quelles conditions pour être avec toi ?
(ou c'est toi qui a voulu le suivre)
Hello toi!
Il vient juste de signer un contrat local. Mais il boss pour une entreprise suisse.
On s'est réuni à Istanbul on va dire, car on vivait tous les 2 dans 2 villes différentes avant d'emménager ici.
Je pense que l'on bougera d'ici 2 ans ou 3 ans d'Istanbul. Pas pour Paris, mais pour plus loin, comme toi ^^
Bonjour Pelmaa!
J'ai le même âge que toi. En 2012 j'ai terminé mon master par 6 mois de stage à Istanbul de mai à octobre dans le marketing. J'ai eu mon diplôme en novembre et en décembre je suis revenue à Istanbul pour chercher du travail. Malheureusement je ne parle pas bien turc; et j'ai vraiment du mal à trouver un bon job à Istanbul. Alors j'aimerais avoir plus de renseignement sur le VIE si c'est possible. Et aussi quelques conseils d'expatrié de ta part sur les entreprises qui recrutent en Turquie; enfin si tu en connais.
Merci d'avance
Bonjour Marion,
Je serais plus que ravie de parler de mon expérience avec toi et te conseiller si mon savoir le permet.
N'hésites pas à m'écrire un mail. Je suis super occupée en se moment, mais je te répondrais avec plaisir 😉
[email protected]
Bien à toi 😉
Pelmaaa
Pourquoi tu veux bouger d istanbul?
Bonjour Pelin ! Je suis Belge d'origine turque. Afin de renouer avec les origines de mes grand-parents j'ai décidé de déménager à Istanbul mi octobre. Je suis impatiente comme craintive mais j'essaie de faire abstraction de mon entourage et de garder mon excitation au maximum ! J'aimerais trouver du boulot VIE, est-ce si dur que ça d'en trouver là-bas ? Merci. Selin.